Si vous lisez ces lignes, il est fort probable que vous ayez enfreint nos droits d’auteur. Soit par ignorance – ce qui est tout à fait excusable, le droit en photo est un peu compliqué à comprendre – soit par ce que vous savez et que vous avez oublié, ou alors vous vous en fichez un peu et ne respectez pas le travail d’autrui. Et là, c’est plus gênant. Dans tous les cas, voici un petit rappel. Parce qu’on a beau vouloir faire de la pédagogie, être sympas, être bénévoles pour plein d’autres choses à l’Agence, à un moment, cela devient un peu fatiguant…

Ce que dit la loi française (et international, d’ailleurs) : vous n’avez pas le droit de publier des images dont les droits d’auteur ne vous appartiennent pas. Il faut demander la permission aux photographes ou aux agences qui détiennent ces droits. Donc, tout ce qui traine sur le net, il n’est pas possible de l’utiliser sur vos publications, vos réseaux, etc. Certains clubs ou athlètes ont dû payer plusieurs milliers d’euros de pénalité car les grandes agences font désormais la guerre aux utilisations sauvages. Même pour une simple photo de volant, ou de filet…

Nous autorisons les partages sur Facebook (pas sur instagram, ou l’auteur disparait), ou mettre en « story » temporaire (FB, tiktok et IG) des publications de l’agence ou d’autres comptes, mais les publications directes, c’est non.

Certains photographes donnent leurs droits, partagent leurs photos avec tout le monde parce qu’ils sont passionnés, qu’ils couvrent un tournoi de temps en temps, etc. C’est leur choix et nous respectons tout à fait cela (même si, vis à vis de leurs collègues qui essayent de gagner leur croûte, c’est éthiquement moyen). Bref. Chacun sa manière de voir les choses, et encore une fois, nous respectons le choix de chacun. Et quand on fait des rappels d’usage, on passe bien souvent pour les “méchants”, les pas cools, pour qui cela ne devrait pas changer grand chose, “parce que la photo est déjà prise de toutes façons”… Sauf que… de notre côté, nous avons investi beaucoup de temps, d’énergie et d’argent pour proposer un service unique au monde. Une plate-forme inédite, des images en quantité et de qualité. Que ce soit sur les terrains des Jeux Olympiques ou paralympiques ou sur les championnats de France junior.

Nous couvrons ces compétitions pour la Fédération, mais investissons par ailleurs bien plus que ce pourquoi nous sommes mandatés – déjà parce que nous souhaitons donner la chance à des photographes professionnels de bosser (c’est un milieu difficile). Mais aussi donner l’opportunité au maximum de joueurs de bénéficier de ce service unique, justement. De ces jolies photos. Et c’est un investissement supplémentaire – nous payons les photographes, les transports, les hôtels, le matériel (très cher), les assurances, la maintenance…

Alors oui, nous entendons parfaitement que les athlètes, clubs, comités ou ligues investissent eux aussi du temps et de l’énergie, par passion, par envie de voir le sport se développer. Qu’il y a une large part de bénévolat. Mais cela ne doit pas être au détriment du travail des autres. Certains joueurs, parents de joueurs, clubs ou ligues nous félicitent et achètent nos images. Nous les remercions pour leur confiance. Et puis, les autres qui pillent nos images, sans vergogne. Qui “screenent” pour les reposter ensuite. Peut-être sans savoir. Nous donnerons le bénéfice du doute, une fois. Mais maintenant, vous savez.

Nous respectons aussi le droit à l’image des joueurs, des athlètes. Contrairement à beaucoup d’autres dans le monde du sport, nous respectons scrupuleusement ce droit. Petit rappel, encore, pour les novices : le droit à l’image des joueurs appartient aux athlètes qui peuvent décider, ou non, de laisser des tiers utiliser leur image – de manière commerciale notamment.

Et donc, nous ne vendons pas nos photos à des tiers avec lesquels ils ne sont pas sous contrat (en dehors de la couverture médiatique, qui est inhérente à la compétition, et ce pour quoi les photographes accrédités peuvent donner ou vendre aux médias). Pour cela, vous avez votre mot à dire, en tant qu’athlète. Et c’est normal. De même que nous ne vendons pas nos images au grand public, car votre image serait alors commercialisée, ce qui est interdit.

Voilà. Pour résumer, ne prenez pas nos images si vous n’en avez pas l’autorisation. Déjà par égard pour les photographes, qui bossent vraiment beaucoup, longtemps, dans des conditions pas toujours faciles. Aussi par égard pour ceux qui, eux, payent les droits pour leur publication : les autres athlètes, parents de joueurs, clubs ou ligues qui jouent le jeu et achètent nos images. Et franchement, à 10€ la photo pour une utilisation web par exemple pour les athlètes, nous estimons que nous n’abusons pas – nous sommes d’ailleurs souvent en déficit sur les championnats de France divers…
(Pour les clubs, comités, ligues, c’est pareil, nos tarifs sont bien souvent 3, 5 ou 10 fois moins chers que d’autres agences pro)

Et enfin, pour rappel aussi, parce que nous avons l’âme solidaire, nous reversons 50% de nos ventes aux joueurs sur les 5 championnats de France, à Solibad. Pour des programmes qui visent à aider des enfants de l’âge des jeunes participants. Et qui vivent dans des conditions vraiment pas top. Alors oui, utiliser des images sans les payer, c’est aussi les priver d’un petit coup de pouce … Pensez-y.

Si vous avez donc “fauté”, voici vos options
1. Vous retirez simplement nos images de vos plateformes. Elles auront deja souvent bien tourné, bien servi, mais on est vraiment cool et on ne facturera pas.
2. Vous les laissez et souhaitez acheter les droits de publication : contactez Raphael : raphael.sachetat@badmintonphoto.com ou Whatsapp : 0660682504 pour qu’il vous explique la procédure.

Si vous avez des questions, des commentaires, n’hésitez pas. Nous sommes ouverts à toute discussion. Mais, s’il vous plait. Arrêtez de piller nos images 🙂